Après l'automobile, c'est au tour des véhicules industriels (camion, autobus, autocar) fonctionnant à l’électricité ou à l’hydrogène de bénéficier d'une prime à l'achat. La mesure s'inscrit dans le cadre du plan de relance et bénéficiera d'une enveloppe de 100 M€ afin d’encourager le développement des véhicules lourds zéro émission. Dans la limite de ces moyens, et pour une durée maximum de 2 ans, le bonus sera de 50 000€ pour les camions et de 30 000€ pour les autobus et autocars Cette nouvelle aide est cumulable avec le dispositif du suramortissement pour les véhicules lourds utilisant des énergies propres, qui a été récemment prolongé jusqu’au 31 décembre 2024 dans le projet de loi de finances. Pour un camion électrique, le cumul des deux aides peut s’élever jusqu’à 100 000 €.
La centrale d’achat public a sélectionné deux fournisseurs pour commercialiser trois modèles de bus à hydrogène début février. Vanhool propose son modèle A 330 FC 6W, avec des réservoirs d’hydrogène de 205 litres à 350 bars et une autonomie de 3050 Km. Quant à la société Safra, elle propose deux modéles Businova H2. Ceux-ci ont un pack batterie de 132 kWh qui est associé à une pile à combustible de 30 kw et possède une autonomie annoncée de 350 km. Ces autobus s’ajouteront à une offre de transport en commun est composée d’une gamme de neuf modèles de bus électrique, hybride et six au GNV (gaz naturel pour véhicules). Cette nouvelle offre permettra « aux opérateurs de transports collectifs et aux autorités organisatrices d’atteindre leurs objectifs en termes de véhicules à faibles émissions », souligne l’Ugap dans un communiqué.
Quasiment un an jour pour jour après la promulgation de la loi d’orientation des mobilités (LOM), un rapport commun constitué par l’AVERE-France, le Comité des Constructeurs Français d’Automobiles (CCFA), France Hydrogène (ex-AFHYPAC), la Plateforme Automobile (PFA) ainsi que l’Union Française de l’Electricité suggère de faciliter l'achat des véhicules à faibles émissions et de faire un effort sur l'infrastructure. Ce rapport d'une trentaine de pages appelle à un soutien public renforcé de la demande pendant la première phase de l’essor des véhicules électriques pour permettre un changement d’échelle. Il est demandé de poursuivre le soutien, à court et moyen terme, à la demande de véhicules électriques sur les marchés du neuf et de l’occasion (système bonus-malus, prime à la conversion et incitations fiscales, incitations pour les flottes d’entreprises, commande publique) et assurer la visibilité à long terme de ces mesures. Par ailleurs, il est suggéré d'accorder des avantages d’usage aux VEB et VEH PAC (facilités de circulation, avantages de stationnement, etc.). Afin de réduire les coûts, il est jugé nécessaire de se doter d'une vision à long terme sur la stratégie industrielle. Le rapport réclame un positionnement national et européen clair concernant le développement et la montée en puissance de la filière des batteries électriques et de la filière hydrogène, y compris du point de vue du recyclage. Le texte demande aussi un soutien technique et financier de la part des entreprises privées aux centres de R&D et start-ups (innovation sur l’autonomie des batteries, sur les piles à combustibles etc.). Le troisième pilier concerne le développement des infrastructures pour accompagner et favoriser la demande en véhicules électrifiés. Les auteurs demandent de mettre en place des instruments de garantie pour couvrir les investissements, en prenant compte les besoins des usagers en termes de nombre de points de recharge et de puissance. Dans le cas de l'hydrogène, le rapport préconise un système de dérisquage et un plan de déploiement de la mobilité en s’appuyant sur le maillage régional par des vallées hydrogène. Outre la nécessité de lever les freins à la recharge à domicile et sur les lieux de travail, il est demandé de veiller à ce que le rythme de déploiement des bornes de recharge et des stations hydrogène se fasse en ligne avec l’augmentation des besoins, tant sur le plan quantitatif que qualitatif. Il sera aussi nécessaire de poursuivre les travaux en cours pour la standardisation des infrastructures de recharge et le soutien à l’itinérance.
A travers la société HysetCo (dont Air Liquide et Toyota sont notamment actionnaires), qui détient la flotte de taxis à hydrogène la plus importante du monde, Hype annonce l’acquisition du Groupe Slota, opérateur historique de taxis parisiens. Afin de financer l'opération auprès du fonds d’investissement Naxicap, il a fallu procéder à une levée de fonds de 80 millions d'euros. HysetCo et Hype ont su fédérer un groupe de partenaires financiers de premier plan, composé de RGREEN INVEST, Mirova, RAISE Impact et Eiffel Investment Group. Dans le cadre de cette opération, Air Liquide a également renforcé ses engagements. Grâce à cette levée de fonds, HysetCo et Hype dépassent maintenant les 100 millions d’euros d’investissement. En conséquence, la flotte des 600 véhicules diesel opérée aujourd’hui par Slota sera progressivement remplacée par des Toyota Mirai et sera opérée par Hype. Pour accompagner la montée en puissance de cette flotte, de nouvelles stations hydrogène viendront compléter le maillage existant dès 2021, dont une station Porte de Saint-Cloud sur un site de la Ville de Paris. Ce déploiement bénéficie du soutien financier de l’ADEME, de la région Île-de-France et du FCH-JU (Fuel Cells and Hydrogen Joint Undertaking). HysetCo prévoit en outre d’opérer une vingtaine de stations hydrogène d’ici fin 2024.
C'est peut-être l'info de l'année. En tout cas, l'annonce va faire jaser dans le milieu automobile. Renault annonce en effet la signature d'un protocole d'accord avec PlugPower, en vue de la création d'une coentreprise à 50/50 implantée en France. Prévue d'ici la fin du premier semestre 2021, elle vise plus de 30 % de part de marché des véhicules utilitaires légers (VUL) à hydrogène en Europe. La joint-venture localisera en France des activités de pointe pour la recherche et développement, la fabrication de systèmes de piles à combustible et leur intégration dans les véhicules. Mais, ce n'est pas tout. La marque au losange entend proposer avec son partenaire une offre de services unique sur le marché : des solutions complètes et clés en main, comprenant à la fois la fourniture de véhicules à hydrogène, des stations de recharge, du ravitaillement en carburant, ainsi que des services adaptés à ces nouveaux besoins. Dans le cadre du plan Renaulution, présenté le 14 janvier par le nouveau patron Luca di Meo, la place de l’hydrogène a été réaffirmée. L'objectif pour la marque Renault est d'être un leader dans l'électrification d’ici 2025 en s’appuyant sur la batterie (Electro pôle dans le nord de la France) et la pile à combustible. La moitié des lancements en Europe se feront avec des véhicules électriques, car ils apportent une plus forte contribution à la marge que les véhicules thermiques.
Philippe Rosier, président directeur général de Symbio, vient de signer la promesse d’achat du terrain où sera construite la principale usine du groupe, détenu à parts égales par Michelin et Faurecia. Ce terrain de 8 hectares accueillera la plus grande usine de production de piles à hydrogène en France, mais aussi un centre de R&D, un centre de formation et le futur siège social de l'entreprise. Il sera situé au cœur de la Lyon Vallée de la Chimie, sélectionnée par la Métropole de Lyon pour devenir le poumon industriel des solutions de stockage et de distribution des nouvelles énergies, dont l’hydrogène. Le projet a le soutien de la Métropole, mais aussi de la Région Auvergne-Rhône Alpes. Le chantier débutera fin 2021 pour une livraison des différents bâtiments en 2023. L'usine de Saint-Fons devrait avoir une capacité de production annuelle de 200 000 stackpacks. "Ce sera le vaisseau-amiral de Symbio en Europe", précise Philippe Rosier.
Cité par un média espagnol, Philippe Rosier, directeur général de Symbio , estime que "l’Europe a le potentiel pour être un leader mondial dans le domaine des piles à combustible". Et la technologie va gagner rapidement en maturité. “Les véhicules à hydrogène auront un coût équivalent à celui des modèles diesel d’ici à 2030, à condition que les pouvoirs publics contribuent à la promotion de cette technologie et mettent en place un écosystème comprenant un réseau adéquat de distribution et de production d’hydrogène vert”, déclare M. Rosier. La coentreprise entre Michelin et Faurecia, qui travaille sur cette technologie depuis plus d’une décennie, entend atteindre une part de marché de 25 % et un chiffre d’affaires d’environ 1,5 milliard d’euros au début de la prochaine décennie, date à laquelle “les principaux obstacles rencontrés par cette technologie auront été éliminés”.
En attendant de présenter un concept abouti de sa berline de sport à hydrogène, la nouvelle marque Hopium donne un aperçu de la plateforme conçue spécifiquement pour la Machina. A ce stade, le projet lancé par le pilote Olivier Lombard* ne donne guère de détails techniques et ne révèle pas non plus le nom de ses partenaires. La marque affirme réunir une équipe d'experts à la pointe de l'innovation dans les secteurs des piles à combustible hydrogène et de l'ingénierie automobile. A l'avant, le système de pile à combustible et ses composantes connexes génèrent l'électricité nécessaire pour propulser le véhicule. Les batteries, dont le volume a été réduit au maximum en conservant un rendement optimal, contribuent aux performances du véhicule. Les réservoirs permettent d'embarquer une quantité supérieure à 6 kg d'hydrogène pour un temps de remplissage de 3 minutes. La plateforme permet d'atteindre des performances inégalées pour un véhicule à hydrogène : plus de 500 chevaux, une vitesse de pointe de 230 km/h et 1000 km d'autonomie.
*qui a participé au développement de MissionH24
Hydrogen Refueling Solutions (HRS, ex-TSM) parle d'un "succès historique". Pariant sur une explosion de la mobilité à l'hydrogène sur les 20 prochaines années, la société grenobloise, qui fabrique et installe des stations*, a décidé d'entrer en bourse. La PME, qui visait 70 millions d'euros, a réussi à lever 84,6 M€ (un montant pouvant être porté à 97,3 M€). Et la demande était largement supérieure à l'offre (325,8 M€ pour les investisseurs institutionnels européens et 90,8 M€ pour les particuliers). Du coup, le prix de l'action de la société grenobloise a été fixé à 25,30 € (haut de la fourchette indicative). La société, qui compte 34 collaborateurs, a installé 34 stations pour Air Liquide, et doit en livrer trois en propre. HRS a également signé avec Engie un accord, qui doit encore être finalisé, pour développer 15 projets. HRS s’est fixé comme objectif de livrer 100 nouvelles stations d’ici 2025. Elle compte multiplier par quatre son chiffre d’affaires annuel au 30 juin 2021, à 10 millions d'euros, et atteindre 85 millions en 2025. Le groupe, qui est à la base spécialisée dans la tuyauterie industrielle, table sur un développement accéléré de l'hydrogène, dans les chariots élévateurs, les poids lourds, puis pour le BTP et les voitures particulières.
*C'est "la première entreprise française capable de produire en série des stations de ravitaillement pour véhicules électriques à pile à combustible de grandes capacités" (100 kg à 1 tonne).
Spécialiste de l’isolation, le groupe Costyrene accélère dans le développement durable. Après avoir raccordé une première centrale photovoltaïque et équipé la toiture de son bâtiment de panneaux solaires, il prévoit le déploiement d’une première station hydrogène sur son site d'Aléria, en Haute-Corse. Elle sera déployée à partir du premier semestre. Jusqu’à 100 kW de puissance électrique seront générés par les ombrières des parkings de l’entreprise. L’énergie solaire sera ensuite transformée en hydrogène vert à l’aide d’un éléctrolyseur associé à la station. Corstyrène Energy produira ainsi 5 tonnes d’hydrogène sur une année. Celui-ci permettra d’alimenter 7 chariots élévateurs équipés de pile à combustible. A terme, le groupe souhaite convertir ses 12 chariots élévateurs à l’hydrogène, ainsi que ses 5 camions.
Le lancement d’une étude pour la création d’une navette fluvio-maritime fonctionnant à l’hydrogène a été voté à l’unanimité lors du dernier conseil municipal de la commune du Grau du Roi. La commune souhaite offrir ainsi une alternative, afin de réduire la circulation sur la route départementale littorale D62b, très encombrée notamment en période estivale. La navette permettrait de relier Le Grau-du-Roi à Aigues-Mortes et au canal du Rhône à Sète, ainsi qu’au port de plaisance de Port Camargue. Le développement de la navette s’inscrit dans le cadre du projet HYdroMED, qui prévoit la mise en service d’une station à l’hydrogène, avec un électrolyseur d’1MW capable de produire 400 kg H2/jour. L’objectif est de décarboner à la fois la mobilité martiem et les usages terrestres avec des bus et des bennes à ordures.
L’ancienne entreprise de carrelage Cérabati, dont l'activité a cessé en 2015, constitue un emplacement de choix pour le projet Hyber. Le site abrite un hangar de 14.000 m2 à dépolluer afin de regrouper tous les bus Kéolis du réseau Horizon. Et justement, l'heure est venue de passer au bus à l'hydrogène. Châteauroux Métropole, le Syndicat départemental d’énergies de l’Indre (SDEI 36) et la société Storengy SAS vont travailler ensemble pour décarboner le transport, avec à la clé la création de deux stations. Une première sera opérationnelle sur ce site en 2023 pour alimenter les bus H2, dont les premiers exemplaires ont été commandés. Le dossier a été adopté lors du conseil communautaire de novembre dernier avec une convention de financement avec l’Agence de l’environnement et de la maîtrise de l’énergie (Ademe) dans le cadre du projet Hyber. Celui-ci prévoit 6,457 M€ pour la production et la distribution de l’hydrogène, 3,732 M€ pour l’acquisition des six bus et 2,899 M€ pour l’acquisition de véhicules légers et utilitaires. Au global, l’aide de l’Ademe se chiffre à 4,166 M€ d’euros.
Alors que le Syndicat Mixte des Transports du Bassin d’Alès (SMTBA), dans le Gard, a renouvelé son contrat pour une durée de neuf ans et huit mois, l’opérateur entend électrifier sa flotte (vélos et navettes de centre-ville). Il va procéder notamment à l’expérimentation d’un bus à hydrogène. Il circulera à partir du mois de mai sur les lignes 1 à 4 du réseau.
La Communauté d’agglomérations de l’Auxerrois entend se positionner comme un territoire innovant. Il est rappelé en préambule qu'une commande de cinq bus à hydrogène a été passée pour un montant total de 3 125 000 €. Une partie de ce montant sera subventionnée par l’État (via l'ADEME) ainsi que l’Europe (par le programme JIVE 2). Il s'agira d'ailleurs de bus "Made in France" fournis par Safra. Leur mise en circulation est prévue pour septembre 2021. Dans le but de créer une filière et démocratiser cette technologie, le contrat prévoit qu’une entreprise locale sera formée par Safra pour effectuer la maintenance des bus. C’est la concession Renault Trucks auxerroise - établissement Hamel Poids Lourds - qui a été retenue. Pour alimenter ces bus, une station sera aménagée à Auxerre. Elle sera située avenue de la Turgotine, sur les anciens dépôts Shell. C’est l’entreprise CP3, filiale d'EDF, qui est en charge de la construction. Elle y installera un électrolyseur d’1 MW pour produire de l’hydrogène à partir d’électricité renouvelable. La fin des travaux est programmée pour l’été 2021. Précisons que la station produira de l'hydrogène pour les bus, mais aussi les camions et véhicules utilitaires industriels qui souhaiteraient s’y approvisionner. A noter que la Région, partenaire de ce projet prévoit, quant à elle, des trains à hydrogène qui s’approvisionneront dans la future station. Pour la communauté d’agglo, qui comprend 29 communes, l’objectif est de débuter la mise en place d’une filière pour l’hydrogène décarboné sur son territoire. Elle veut attirer des porteurs de projets et des entreprises sur l’ensemble des axes de la filière (recherche, production, stockage, transport et distribution) afin de créer une véritable synergie entre les différents acteurs.
La région Bourgogne Franche-Comté a procédé le 15 janvier à l'inauguration de la station d'hydrogène du lycée Jacques-Duhamel à Dole (Jura). Elle est désormais opérationnelle et permet de faire le plein d'un véhicule de type quadricycle. A des fins pédagogiques, le même dispositif a été appliqué dans 4 autres établissements du territoire : le lycée Germaine-Tillion à Montbéliard (Doubs), le lycée Louis-Davier à Joigny (Yonne), le lycée Terres de l'Yonne à La Brosse (Territoire de Belfort), le lycée Pierre-Bérégovoy à Nevers (Nièvre). Retenue dans le cadre d'un appel d'offres, pour un montant d'1,5 million d'euros, la société Mahytec - établie à Dole et spécialiste du stockage de l'hydrogène - a installé ces stations à partir de 2018. Chaque station permet de produire localement de l'hydrogène et de le stocker. "Pour développer cette filière, il faut avoir des ressources humaines qui doivent être formées, des cadres intermédiaires ou des employés. Les lycées sont le réceptacle idéal pour ce genre de formation” explique Dominique Perreux, PDG de Mahytec. "Ces stations doivent permettre aux lycéens d'accroître leurs connaissances sur l'hydrogène et les aider à l’avenir à trouver ainsi un emploi dans ce secteur", souligne-t-il. "La région investit massivement dans le développement de l'énergie hydrogène. Nous voulions que nos lycées soient des démonstrateurs sur ses usages", a ajouté dans un communiqué la présidente (PS) du Conseil régional, Marie-Guite Dufay. "C'est un outil pédagogique qui contribuera à démocratiser notre connaissance sur le sujet et à valoriser le savoir-faire régional", conclut-elle.
La start-up Symone de Dijon propose un concept qui permet de voyager comme dans un train, mais sur l'autoroute. Explication : il s'agit de tracter votre voiture sur une remorque porte-voitures, tractée par un camion à hydrogène. Comme dans un autotrain, l'intérêt est de se reposer sur l'autoroute et de ne plus conduire, évitant ainsi le stress. Et ce camion a été aménagé comme un salon Business, avec des cabines offrant un grand confort. On peut s'y détendre, consulter un écran vidéo, bénéficier du Wi-Fi et même s'y restaurer. Symone prévoit de faire payer le voyage en fixant un prix par véhicule. Le coût du trajet serait similaire, la fatigue en moins. La remorque peut accueillir 6 à 7 véhicules et la cabine aménagée du camion jusqu'à 20 personnes.
36 mois seulement après le lancement de la première étude, le camion de 44 tonnes à propulsion électrique-hydrogène du programme CATHyOPÉ entre cette semaine en phase finale d’assemblage. Lancé en octobre 2017, ce programme réunit trois partenaires : GreenGT, les Transports Chabas et Carrefour. Leur objectif est de concevoir, réaliser et exploiter un camion de transport de 44 t (un porteur de 26 t et sa remorque de 18 t) à propulsion électrique-hydrogène. Le véhicule sera ensuite opéré dans les conditions réelles d’opération d’une ligne logistique de Carrefour dans le Sud de la France. Le véhicule est pensé pour égaler les performances (puissance, autonomie, temps de ravitaillement) d’un véhicule conventionnel de même tonnage, sans aucune émission à l’échappement et grâce au système hybride électrique-hydrogène (530 ch, 500 km d’autonomie, le plein en 15 min). L’homologation du véhicule est prévue au deuxième trimestre 2021.
C’est un des gros projets pour la ville d’Albi en 2021. La capitale tarnaise va lancer le Centre européen des mobilités, qui sera hébergé sur son célèbre circuit. Le but est de devenir le site de référence en France de la mobilité terrestre à l’hydrogène. Le projet de Centre européen des mobilités est estimé à plusieurs millions d’euros et il s'articule sur trois axes, selon Roland Gilles, l’adjoint délégué aux finances et aux orientations stratégiques. "On aura des gens pour accompagner tous les constructeurs français ou étrangers qui veulent créer des installations fixes de production ou de distribution d'hydrogène. On aidera les constructeurs de véhicules à hydrogène à venir faire leurs essais avec les voitures sur notre circuit et enfin nous ferons de la formation." La ville va s’appuyer notamment sur la Safra, qui produit déjà des bus à hydrogène pour toute la France, précise la maire, Stéphanie Guiraud-Chaumeil. "C'est une thématique d'avenir dans laquelle il y a un écosystème particulièrement remarquable avec le circuit, avec des partenaires économiques comme la Safra, mais aussi des partenaires universitaires et scientifiques comme l'école des Mines et l'université Champollion".
L'Automobile Club de l'Ouest ne perd pas de temps. Alors qu'il étrenne dès cette année une nouvelle catégorie hybride (Hypercar, qui remplace la classe LMP1), il vient d'annoncer l'arrivée de trois nouveaux partenaires en vue des 24 Heures du Mans 2024. Ainsi, l’AO confie à GreenGT la fourniture exclusive des groupes motopropulseurs qui équiperont à l’identique les prototypes. Ils bénéficieront ainsi d’une batterie, de moteurs électriques et leur électronique de puissance, ainsi qu’une boite de vitesse). En revanche, l'ensemble du système pile à combustible qui constitue le cœur de la technologie hydrogène (pile, hardware et software de contrôle de puissance, compresseurs, système de refroidissement) sera ouvert à la compétition et développé par chaque concurrent. Retenus à l'issue d'un appel d'offres, Red Bull Advanced Technologies* et ORECA vont par ailleurs collaborer afin de fournir le châssis commun des prototypes à Hydrogène. Ces deux structures, fortement intéressées par le programme hydrogène de l'ACO, ont présenté un dossier commun. L’une utilisera l’expertise de son Bureau d’Études et ses compétences en production ainsi que ses expertises et son expérience de l’Endurance, tandis que l'autre déploiera ses compétences en conception de voiture de course (en particulier l'aérodynamique, la dynamique du véhicule, la simulation, ou encore optimisation de la récupération d'énergie). La première mission des partenaires sera d'entreprendre et de fournir une étude de faisabilité détaillée pour le concept de véhicule. Red Bull Advanced Technologies et ORECA rejoignent ainsi Plastic Omnium, qui sera le fournisseur exclusif des réservoirs des prototypes hydrogène. "Nous sommes prêts à travailler avec les acteurs du projet tels que Plastic Omnium et Green GT. Cette synergie est capitale afin d’apporter des solutions concrètes et garantir ainsi le succès de la prochaine catégorie dédiée à l’hydrogène aux 24 Heures du Mans 2024", commente Hugues de Chaunac, président du Groupe ORECA.
*Filiale technologique de la célèbre écurie de Formule 1
MissionH24 a décidé de s'attacher les services de Stoffel Vandoorne (à gauche sur la photo) pour la saison 2021. Le belge, qui pilote en Formule E pour Mercedes (et en F1 en tant que pilote de développement pour la marque allemande) rejoint le Français Norman Nato au sein du programme qui prépare l’arrivée d’une catégorie électrique-hydrogène aux 24 Heures du Mans 2024. Grâce à ce duo de pilotes de nouvelle génération, très rapides, et habitués à des monoplaces et des prototypes à propulsion hybride ou 100 % électrique au plus haut niveau, le programme commun à l'ACO et GreeenGT va pouvoir accélérer son développement et accentuer le rythme de ses essais privés. Ces deux pilotes au palmarès déjà brillant sont déjà très appréciés des ingénieurs pour la qualité de leur approche technique du réglage et du développement. Adversaires à leurs débuts en monoplace (en F4), Stoffel et Norman se connaissent très bien et s’apprécient, au point de s’entraîner régulièrement ensemble en karting et de partager leur programme de préparation physique. Ils seront pour la première fois équipiers pour débuter dans quelques semaines le calendrier d’essais privés 2021 de MissionH24, en faisant faire ses premiers tours de roues à la nouvelle voiture H24. MissionH24 et H24Racing annonceront prochainement les noms de deux autres pilotes formant l’équipage qui participera aux manches de la Michelin Le Mans Cup 2021.
Une start-up d'Aix-en-Provence, Maca Flight, travaille sur un projet de voiture volante à l'hydrogène. Il s'agit plus exactement du mariage entre une Formule 1 et un drone. Baptisé Carcopter*, cet engin à décollage vertical n'embarque qu'un pilote. Long de 5 m et pesant moins de 600 kg, il pourrait atteindre une vitesse de pointe de 250 km/h pour une autonomie de... 35 mn en vol (avec un pilote de 80 kg). Le site ne donne pas beaucoup de détails, si ce n'est la présence de 6 moteurs électriques de 35 kW. On ignore la capacité de la pile et la quantité d'hydrogène embarquée. Mais, c'est pour des raisons confidentielles, expliquent les dirigeants de la jeune pousse. Si la start-up est née officiellement l'an dernier, avec une équipe de deux personnes (tous deux pilotes et anciens d'Airbus, dont l'un a travaillé sur les hélicoptères de combat), le projet remonte à 2017 au sein d'Airbus hélicoptères. Précisons que l'on trouve parmi les partenaires l'Onera, GreenGT et l'écurie de sports mécaniques Oreca. Partant du principe que la voiture volante est l'avenir, le transfert de technologies en provenance de l'automobile est au centre du projet avec des matériaux allégés et de l'aérodynamisme. Le premier vol est prévu à la fin de l'année 2021 (un premier proto à l'échelle 1/3 a déjà volé fin 2018). La start-up, qui a participé au CES de Las Vegas (en virtuel cette année) et prévoit d’y aller trois ans de suit à partir de 2022, imagine même une course avec plusieurs Carcopters. La compétition permettra de faire progresser la technologie et de la faire arriver à maturité. La commercialisation est prévue dans un horizon de 10 à 15 ans, une version intermédiaire pouvant être proposé à une clientèle fortunée.
*le nom a été déposé
Sous le nom de "'Défi Mermoz", H3 Dynamics et l'Isae-Supaero (une des meilleures écoles au monde en matière d'ingénierie aérospatiale) ont pour ambition de concevoir un drone alimenté par de l'hydrogène liquide afin de traverser l'Atlantique sans escale. Cet exploit avait été réalisé par Jean Mermoz en 1930. Le pilote avait traversé l’Atlantique Sud sur plus de 3 000 km en suivant la ligne de l’Aéropostale, entre le Sénégal et le Brésil. L'objectif est de développer un drone de 4 mètres d’envergure pour moins de 25 kg. La propulsion se ferait par de l'hydrogène liquide, qui fournira plus de 6 fois plus d’énergie par unité de masse qu’une propulsion électrique à batterie conventionnelle en ne rejetant que de la vapeur d’eau pendant le vol. Le drone sera par ailleurs couvert de panneaux photovoltaïques pour ses commandes de bords et récupèrera de l’énergie en vol par biomimétisme comme le fait l’albatros. Le vol est programmé pour 2023. Pour mener à bien ce projet, les partenaires doivent sept millions d'euros. En cas de succès de la mission, des briques technologiques pourraient être utiles dans l'optique d'un avion à zéro émission en 2035.
Engagé dans une course de fond pour préparer un avion à hydrogène à l'horizon 2035, comme le souhaite le gouvernement, l'industriel européen a déjà présenté plusieurs concepts. En voici un autre, élaboré dans le cadre du programme ZERO e. Il se distingue par la présence de 6 "pods"' fixés sous les ailes. Ces nacelles contiennent chacune des moteurs électriques, des piles à combustible et des réservoirs d'hydrogène liquide, ainsi qu'un système de refroidissement, de l'électronique de puissance et des équipements auxiliaires. On note par ailleurs la présence d'hélices avec 8 pales, réalisées en matériaux composites. Leur rôle est de procurer un surcroît de puissance au moment du décollage et de la montée en altitude. L'astuce de ces pods vient de leurs fixations amovibles. Cela permettra de les démonter rapidement et de faciliter le ravitaillement en hydrogène dans les aéroports. Pour Airbus, deux nacelles seraient suffisantes pour un appareil à 20 places. Mais, pour un avion de ligne, il faut plus de puissance. L'avionneur explique qu'il ne s'agit, à ce stade, que d'une option parmi d'autres. Son département de recherche travaille aussi sur d'autres pistes.
Le 12 janvier, le Président de la République s'est rendu à Vernon (Eure), le centre d'essai d'ArianeGroup. Il y a annoncé des investissements. "La France croit au spatial comme une filière d’excellence d’aujourd’hui et de demain. C’est pourquoi nous avons décidé, dans le plan de relance, d’investir 500 millions d’euros dans le spatial, qui iront sur les innovations en termes de lanceurs, l’accélération des projets qui sont les nôtres et sur toute la filière", a déclaré le chef de l'Etat. Sur le site de Vernon, ce sont 30 millions d’euros qui seront investis, dont la moitié sur l'hydrogène. "Le site de Vernon est un site d’excellence en matière de propulsion à hydrogène", a souligné M. Macron. "Par des partenariats, par le développement de l’activité du site, c'est aussi une contribution du Groupe Ariane, du site de Vernon, à la filière hydrogène française que nous voulons accélérer", a encore dit le Président.
Schlumberger New Energy, le CEA et leurs partenaires* annoncent l’approbation par la Commission européenne de la création de Genvia, une société conjointe de technologie pour la production d’hydrogène décarboné. Au travers d’un modèle unique de partenariat public-privé, celle-ci combinera les savoir-faire et expertises de Schlumberger et du CEA à ceux de VINCI Construction, de Vicat et de l’Agence Régionale Energie Climat (AREC) Occitanie, société d’investissement de la Région Occitanie. La technologie Genvia d’électrolyseur est la première à être complètement réversible, ce qui permet de basculer d’un mode électrolyse à un mode pile à combustible. Son avantage est de réduire considérablement la consommation d'électricité par kilogramme d'hydrogène produit. La fabrication de ces électrolyseurs à oxyde solide se fera dans la Gigafactory de Genvia, implantée à Béziers, en Région Occitanie. Le centre de transfert technologique sera basé au CEA-Grenoble.
*Vinci Constructions, Vicat et l'AREC
HyPSTER* est le premier projet de stockage souterrain d’hydrogène vert en cavité saline soutenu par l’Union Européenne. Le démonstrateur sera mis en place par Storengy à Etrez (dans l’Ain) avec des études d’ingénierie qui débutent dès maintenant. L’objectif est de tester la production et le stockage d’hydrogène vert en cavité saline à une échelle industrielle et la réplicabilité technico-économique de ce procédé sur d’autres sites en Europe. Pour la production d’hydrogène vert, le site d’Etrez s’appuiera sur des énergies renouvelables locales (photovoltaïque, hydraulique) et un électrolyseur de 1 MW. À terme, l’installation permettra la production de 400 kg d’hydrogène par jour (l’équivalent de la consommation de 16 bus hydrogène). Cette production permettra de tester le stockage d’hydrogène vert à hauteur de 2 à 3 tonnes dans un premier temps jusqu’à l’utilisation de la capacité totale de la cavité saline identifiée, soit 44 tonnes (l’équivalent de la consommation journalière de 1 760 bus à hydrogène. Le projet, d’un budget total de 13 millions d’euros vient d’obtenir une subvention du Fuel Cells and Hydrogen Joint Undertaking (FCH 2 JU) de 5 millions d’euros.
*Hydrogen Pilot STorage for large Ecosystem Replication
L’année 2020 a été particulièrement active en matière d’hydrogène pour l’opérateur. Lequel fait savoir que le démonstrateur de Power to gas Jupiter 1000 injecte des molécules d’hydrogène dans le réseau de transport depuis février 2020. GRTgaz a reçu jusqu’à la fin de l’année dernière 30 demandes de raccordement de projets de toute nature pour de l’injection de gaz de synthèse issu notamment de pyrogazéification et/ou d’hydrogène. Le groupe rappelle qu’avec dix autres gestionnaires d’infrastructures gazières, en juillet dernier, il a participé à un document exprimant une vision commune du développement d’une « dorsale hydrogène » européenne, qui se traduirait par un réseau dédié de 3 300 km de canalisations hydrogène en France à l’horizon 2040. De plus, GRTgaz et les gestionnaires de réseaux CREOS et Encevo ont lancé le projet mosaHYc, qui vise à créer une vallée hydrogène entre l’Allemagne, le Luxembourg et la France à travers la conversion de 70 km de canalisations gazières en une infrastructure de transport 100 % hydrogène.
L’opérateur de gaz Teréga vient de signer un partenariat avec Toulouse Tech Transfer, un organisme favorisant le transfert de technologies de la recherche publique vers les entreprises. Ils souhaitent développer un nouveau procédé de méthanation issu d’un travail de recherche au LPCNO (Laboratoire de physique et chimie des nano-objets) sur la synthèse de nanoparticules métalliques. Baptisé Méthamag, il consiste à convertir du CO2 en méthane par hydrogénation. Le procédé fonctionne grâce à un réacteur dans lequel est introduit le mélange gazeux et autour duquel une bobine située à l’extérieur va permettre l’induction magnétique. Celle-ci va activer les nanoparticules métalliques présentes à l’intérieur du réacteur et va permettre la mise en œuvre de la réaction. Le procédé se révèle particulièrement adapté à la technologie Power-to-gas pour valoriser le surplus d’électricité provenant des énergies renouvelables. Cette électricité est d’abord transformée en hydrogène par électrolyse de l’eau et peut ensuite être convertie en méthane grâce à une réaction de méthanation.
Le projet - qui n'a rien de fumeux - avait été présenté lors du forum sur l'hydrogène organisé par la métropole du Mans, en septembre dernier. Porté par la start-up sarthoise Qairos énergie, il entre donc dans une phase concrète. Ingénieur automobile de formation, Jean Foyer a mis au point un système de gazéification du chanvre. Il permet de transformer cette plante en hydrogène, mais aussi en méthane et en dioxyde de carbone (CO2). Ce projet est appuyé par Stéphane le Foll, Président de la métropole et ancien ministre de l'agriculture. Qairos Energie va installer une unité de production de 3500 m² dans la ZAC de l'Etoile, à Trangé, au Nord-Ouest du Mans. Pour fonctionner à plein régime, l'usine aura besoin de 1000 hectares de chanvre, ce qui représente 0,5 % des surfaces agricoles cultivées actuellement dans la Sarthe. Le chanvre sera cultivé dans un rayon de 35 kilomètres autour du site de production, notamment par des éleveurs des Fermiers de Loué. L'usine de Trangé pourra produire de quoi fournir de l'énergie pour 3500 maisons. Les travaux devraient commencer à la fin du premier trimestre de 2021 pour que l'usine soit opérationnelle en 2022.
Alors que de tels appareils existent déjà aux Pays-Bas, pays d’origine de leur concepteur BDR Thermea, le tout premier modèle a été installé dans l’hexagone à Châteauneuf (Loire). L’appareil intègre le projet « Ilot@ge », porté par la commune. Il est destiné à expérimenter l’autoconsommation collective en zone rurale. Depuis 2014, un électrolyseur produit de l’hydrogène « vert » local à partir d’électricité renouvelable, fournie par un parc solaire en toitures et des « arbres à vent ».
Issue du laboratoire Femto-ST de l’UTBM, la jeune pousse fondée en 2016 par Daniel Hissel et Sébastien Faivre va bientôt changer de taille. L'entreprise, qui a reçu ces derniers temps des aides (Fonds Maugis, plan de relance) prévoit d'emménager dans des locaux de 1300 m². De plus elle a planifié 25 recrutements pour renforcer l'équipe de 18 personnes. H2Sys, qui est hébergée par l’UTBM, dans les locaux du site de Belfort, au Techn’hom, va s'éloigner de quelques centaines de mètres. Une station à hydrogène est prévue également en bordure du futur bâtiment, afin d'alimenter les produits conçus et construits par l'entreprise. La gamme se compose aujourd'hui du Rcel (le premier groupe électrogène à hydrogène) et du Boxhy, plus destiné aux chantiers du BTP et à l’événementiel avec une puissance de 20 kilowatts. Elle va s'élargir en 2022 avec le Thytan, qui port la puissance de 300 à 400 kilowatts. Alors que l’entreprise a signé pour 1 million d’euros de contrats en 2020, le chiffre d’affaires espéré pour 2023 est de 5 millions d’euros.
MEDEF International – 1er réseau d’affaires privé français à l’international - et France Hydrogène - association fédérant l’ensemble des acteurs de la chaine de valeur de l’hydrogène - ont décidé de s’associer pour mener des actions spécifiques et concertées pour le bénéfice des entreprises françaises de la filière hydrogène à l’international. Ce partenariat a été officialisé par la signature d’un Memorandum of Understanding entre M. Philippe Boucly, président de France Hydrogène, et M. Philippe Gautier, directeur général de MEDEF International. Le rapprochement des deux associations implique la mise en place d’actions communes visant la valorisation du savoir-faire français et l’identification d’acteurs pertinents pour la conquête des marchés étrangers.
Un texte émanant de la commission d’enrichissement de la langue française a été publié le 30 janvier au Journal Officiel. Il préconise notamment d’utiliser le terme « hydrogène à faible empreinte carbone », plutôt que « décarboné », car « l’adjectif est ambigu et ne s’applique pas à l’hydrogène et fait référence à son processus de production ». De même, il est déconseillé d’utiliser le terme « hydrogène bleu ». Il vaut mieux évoquer un hydrogène qui émet de « faibles émissions de dioxyde de carbone ou, dans le cas d’émissions plus importantes, s’accompagne d’un captage qui les compense en grande partie ». Le terme « hydrogène vert » est aussi déconseillé, la commission préférant « hydrogène d’origine renouvelable » quand il est produit à partir d’énergies renouvelables. Ce vocabulaire fait aussi mention d’un « hydrogène d’origine biologique » quand il fait appel à la biomasse ». Quant à l’« hydrogène gris », il est lui aussi déconseillé et il faut dire « hydrogène d’origine fossile ». Oubliez le terme « hydrogène fatal », qui n’est pas recommandé, il faut dire « hydrogène sous-produit ». Enfin, le power-to-gas n’est même pas mentionné par le JO, qui préconise de dire « injection d’hydrogène ».